"Le jeune homme aux cheveux rouges joue avec une petite bille, qu'il a sorti d'un jeu de réflexion particulièrement difficile. Au fond d'une cave baignée d'une lumière rouge il est assis sur un siège en cuir noir. Autour de lui, des tables de billards et des hommes rigolant grassement. Un escalier monte vers la surface..."


C'était un beau matin qui se levait sur le quartier japonnais de San Fransokyo.
Dans l'air, on sentait de nombreuses effluves variées: nouilles, noix de coco, curry, cacahuète, et d'autres odeurs alléchantes. Il n'y a que dans ce quartier que les gens mangeaient ce type de met dès le mâtin. Les rues étaient désorganisées, remplies de passants, avec de très nombreux stands couverts ou non de chaque coté, dont les devantures affichaient des noms en caractères japonais, incompréhensibles par la plupart des visiteurs. On ne pouvait même pas passer dans les rues en voiture, tellement elles étaient peuplées et encombrées Des marchands étrangers vantaient les mets qu'ils préparaient, criait que leur marchandise était la meilleure. Lorsque les gens avaient besoin d'exotisme, ils allaient souvent dans ce quartier, plein d'échoppes sortant de l'ordinaire, souvent peu chères, et de restaurants tous plus odorants les uns que les autres.
A son entrée se dressait un grand portail japonais sur lequel on lisait 日本人町 (Nihonjin Machi, Quartier japonais).
Quartier accueillant, joyeux, bruyant et odorant. Destination de choix pour les touristes. Et puis quel magnifique jour pour une balade shopping/restaurant!

Que diriez-vous d'un petit passage à Nihonjin?

"... Le rouquin est assis... Il sourit. Quelqu'un est devant lui, à genou. Il pleure et implore. Le garçon se lève et le regarde, puis lâche un rire, il jette la bille de coté avant de tendre un pistolet vers le vieillard tremblant, qui se met à sangloter de plus belle. Il lâche un autre rire, puis hausse les épaules, l'arme toujours en main. Son regard doré brille dans la lumière rouge. Il prend la parole..."

Alors que Masae commencait à déguster son bol de nouille, un coup de feu retentit, quelque part dans Nihonjin, suivi de cris.
Il y a du grabuge, plus bas dans la rue. Alors qu'on entend d'autres cris (d'indignation, de surprise ou de peur), un "AU VOLEUR!!" retentit. Puis on entend un bruit de sirènes: deux voitures de police arrivent devant le portail du quartier japonnais. Des officiers en sortent, criant, jurant, demandant aux passants de dégager et aux marchands de ranger leurs stands. Mais rien n'y fait, les voitures ne passeront pas. Pendant ce temps, une foule s'est amassé autour de ce qui semble être le voleur. Avec toutes ces personnes amassées, il n'ira pas loin... Mais qui serait assez téméraire pour risquer de l'arrêter alors que personne ne peut rien faire, et que la foule est apeurée?





J'attendrais d'avoir d'autres joueurs avant de poster le prochain texte!

En entendant ces coups de feu, le sang de Masae ne fit qu'un tour. Laissant son bol se de nouille plein, elle se mit à courir direction sud du quartier japonais. Les cris et la  foule ne l'aidant pas, elle lévita plus haut que la foule et continua son chemin. Elle entendit un "AU VOLEUR", suivit de la police qui criait sur les sur les passants, leurs demandant d'évacuer et aux marchands de ranger leurs stands, en vain. Masae vit une foule plus loin, et s'y dirigea, étant la mieux placer pour voir ce qu'il se passe,  une personne était au centre...

"Hey, toi là-bas !!" S'écria Masae, en pointant la personne du doigt.

La foule regarda le jeune fille, en pensant que c'était sûrement sa dernière heure... Mais ils ne savaient pas la force qu'avait Masae. Ça, elle le savait.

... Plus le jeune homme avance dans sa discussion, plus le vieil homme parraît terrifié. Il rit, il fait tourner le pistolet dans ses mains, le fait sauter. Alors, deux mains de brutes attrappent les épaules de l'homme à genoux. Il crie, se débat. Le rouquin prend un air de fou, et rigole tandis que ses hommes emportent le pleurnichard...

C'était un garçonnet, armé d'un petit revolver. Il n'y avait pas de blessé apparent. Lorsqu'il vit Masae, et lorsqu'elle l'intérpella, il ouvrit de grands yeux, et d

étala, passant entre les jambes des gens, courrant à perdre haleine. Il avait quelque chose à la main, un sac peut-être. Un homme était étalé au sol, incapable d'intervenir, et la foule était trop apeurée pour faire quoi que ce soit. L'homme au sol se releva soudainement, et se mit à crier: "Reviens! Moins que rien! Voleur!". Puis réalisant que Masae avait l'air d'avoir besoin de se deffouler, il se tourna vers elle: "Il m'a volé quelque chose d'important! S'il vous plaît, vous qui êtes spéciale, vous pouvez faire quelque chose!"

"... Il se rasseoit dans le fauteil et pose son arme, riant seul un instant, puis un coup retentit. La porte s'ouvre..."

A l'instant même ou la corde disparût, le garçonnet (qui était en fait plutôt blond), jeta un regard au policier derrière lui. Soudainement, une détonation se fit entendre, et de la fumée s'échappa de la poche du blondinet. On entendit deux coups sourds, suivi de deux petits gémissements, avant que le garçon sorte en courant de la fumée, allant trop vite pour qu'on puisse le rattrapper, et distançant largement Masae. L'homme qui avait subi le vol lacha alors un cri, puis se mit à balbutier:

"Il... Il l'a pris!"

Il se mit à paniquer, avant de se tourner vers le gamin, visible à cause de la foule qu'il pousse sur son passage...

HRP-
Tu ne peux pas rattrapper le garçon, ni l'arrêter. Tu peux cependant le suivre à travers la foûle.